Produits de tatouage : une obligation d’information s’impose…

Une entreprise qui envisage de mettre sur le marché des produits de tatouage est tenue de transmettre certaines informations aux centres antipoison. Lesquelles ?

Le contenu de la liste des informations à transmettre est connu !

Depuis le 26 février 2014, la Loi vous oblige, dans le cadre de la mise sur le marché d’un produit de tatouage, à transmettre aux centres antipoison différentes informations concernant les substances utilisées dans ce produit dans un objectif de sécurité sanitaire.

Mais cette nouvelle obligation était subordonnée à la parution d’un arrêté ministériel qui devait lister ces informations à transmettre. Cet arrêté, qui vient (enfin) de paraître, entre en vigueur dès ce 9 juin 2016.

A la lecture de cet arrêté, il apparaît que les informations à transmettre aux centres antipoison en français sont les suivantes :

  • le nom ou la raison sociale et les coordonnées de la personne responsable de la mise sur le marché établie en France ;
  • la dénomination commerciale du produit et de sa marque ;
  • la composition qualitative et quantitative du produit de tatouage, en précisant la ou les désignations chimiques existantes des substances ou mélanges le composant (lorsque le produit comprend un ou plusieurs mélanges dont la composition n’est pas connue par la personne responsable de la mise sur le marché du produit de tatouage, ce dernier indique le nom commercial et les coordonnées du fournisseur du ou de ces mélanges) ;
  • les propriétés physiques du produit ;
  • le ou les types de conditionnements commerciaux ;
  • le type d’utilisation et la localisation corporelle d’application du produit ;
  • les mentions que comportent le récipient et l’emballage du produit ;
  • la fiche de données de sécurité pour les substances dangereuses entrant éventuellement dans la composition du produit ;
  • la notice du produit, le cas échéant ;
  • la date de la transmission de ces informations.

Vous devez transmettre ces informations par voie électronique, de préférence via le téléservice sécurisé « DECLARATION-SYNAPSE » accessible à l’adresse internet suivante : www.declaration-synapse.fr, ou au centre antipoison gestionnaire de la base nationale produits et compositions situé à Nancy.

Notez que si vous ne souhaitez pas divulguer certaines informations car elles vous paraissent de nature à violer le secret industriel et commercial, vous devez en informer les centres antipoison.

Source : Arrêté du 31 mai 2016 fixant la liste des informations à transmettre aux centres antipoison sur les substances contenues dans les produits de tatouage

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Transport effectué par une entreprise étrangère : soyez vigilant !

Pour lutter contre la concurrence déloyale des entreprises de transport étrangères, le Gouvernement a décidé d’harmoniser les règles en cette matière sur l’ensemble du territoire français. Ces mesures imposent une vigilance supplémentaire aux entreprises utilisatrices ou destinataires. Laquelle ?

Une responsabilité des donneurs d’ordre ou entreprises utilisatrices

Lorsqu’une entreprise de transport étrangère détache des salariés sur le territoire français, elle est tenue d’établir une attestation de détachement comportant :

  • son nom ou celui de l’établissement qui détache le salarié, ainsi que son adresse postale et son adresse mail, ses coordonnées téléphoniques, sa forme juridique de l’entreprise ;
  • les nom, prénoms, date et lieu de naissance de son ou ses dirigeants, la désignation du ou des organismes de sécurité sociale ou assimilés auxquels l’entreprise verse les cotisations de sécurité sociale ou assimilées ;
  • les nom et prénoms, les date et lieu de naissance, l’adresse de résidence habituelle, la nationalité, la date de signature du contrat de travail et le droit du travail applicable au contrat de travail, la qualification professionnelle du salarié détaché ;
  • le taux de salaire horaire brut, converti en euros le cas échéant, ainsi que les modalités de prise en charge par l’entreprise de frais engagés pour l’hébergement et les repas, par jour de détachement, attribués au salarié détaché ;
  • la raison sociale ou les nom et prénom ainsi que les adresses postale et électronique, les coordonnées téléphoniques du représentant de l’employeur sur le territoire français ;
  • pour les entreprises de transport routier, les références de leur immatriculation au registre électronique national des entreprises de transport par route ;
  • le nom de l’entreprise ou de l’établissement d’accueil en France, ainsi que ses coordonnées postales, électroniques et téléphoniques, son numéro SIRET, la date de début du détachement et sa date de fin, les modalités de prise en charge des frais de voyage et, le cas échéant, l’adresse du lieu d’hébergement du salarié.

Cette attestation doit être conservée dans le véhicule du salarié concerné mais aussi par l’entreprise utilisatrice de la prestation.

De votre côté, si vous êtes le destinataire de la prestation, vous devez veiller à ce que cette attestation soit régulièrement établie. Sinon, vous vous exposez au paiement d’une amende administrative de 2 000 € maximum (ou de 4 000 € si vous réitérez l’infraction en moins d’un an) par salarié concerné.

En outre, sachez qu’à l’occasion d’un contrôle de l’inspecteur du travail, tout manquement de l’employeur par rapport aux règles fondamentales du droit du travail français (concernant la durée de travail, le salaire minimum ou des conditions d’hébergement indignes, par exemple) pourra vous être signalé. Dans ce cas, vous serez tenu d’enjoindre à l’employeur de remédier à cette situation. Faute de quoi, vous encourrez une nouvelle amende de 1 500 €.

Source : Décret n°2016-418 du 7 avril 2016 adaptant le titre VI du livre II de la première partie du code du travail aux entreprises de transport détachant des salariés roulants ou navigants sur le territoire national et modifiant le code des transports

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Les bar-café-restaurants… à l’heure de l’Euro 2016 ?

Au cours de l’Euro 2016 de football, de nombreux clients vont chercher des bars-cafés-restaurants afin de pouvoir regarder les matchs de manière conviviale. Mais retransmettre les matchs dans un bar suppose d’obtenir une autorisation…

Contactez (impérativement) la SACEM !

Afin de pouvoir retransmettre les matchs de l’Euro de football dans votre établissement, vous devez nécessairement prendre contact avec la SACEM. La diffusion de programmes télévisés est, en effet, subordonnée à la conclusion d’un contrat avec la SACEM, contrat qui donnera lieu au versement d’une redevance à cette dernière.

Si dans le cadre de votre activité, vous avez déjà conclu un contrat avec la SACEM car vous possédez habituellement un poste de télévision dans votre établissement, vous n’avez rien à faire.

Par contre, si vous ne possédez pas de télévision et que vous souhaitez en installer une temporairement durant l’Euro 2016, vous pourrez profiter du dispositif spécial Euro 2016 prévu par la SACEM. Ce tarif, dénommé « Evènement sportif 2016 », vous permettra d’installer une télévision temporairement pendant 30 jours, soit du 10 juin au 10 juillet 2016, contre le versement d’une redevance de 112,50 €.

Source : www.sacem.fr

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Surveillance des salariés : attention à l’indiscrétion !

Un employeur accède, pour des raisons d’organisation, à l’ordinateur professionnel d’une salariée en absence prolongée du fait de sa maladie. A cette occasion, il consulte ses emails, ce que la salariée considère comme une immixtion dans sa vie privée. Elle demande donc une indemnisation…

Messagerie professionnelle = messages à caractère, en principe, professionnel

Une salariée est licenciée, en raison de son absence prolongée désorganisant l’entreprise. Elle apprend qu’au cours de son absence, son employeur a accédé à son ordinateur professionnel et pris connaissance d’emails personnels. S’estimant victime de la violation du secret de ses correspondances, elle demande une indemnisation à son employeur.

Ce qu’il refuse. Il indique qu’il a pris connaissance des emails depuis l’ordinateur professionnel de la salariée, sur son lieu de travail. Il ajoute que les documents et emails s’y trouvant sont donc supposés être professionnels à moins que la salariée n’ait permis d’identifier leur caractère personnel, ce qui n’était pas le cas.

Mais le juge rappelle que la messagerie personnelle d’un salarié ne peut en aucun cas être consultée par son employeur. Si l’employeur peut accéder à l’ordinateur professionnel de son salarié, il ne peut toutefois pas consulter sa messagerie personnelle, même si elle est accessible depuis cet ordinateur professionnel.

Source : Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 7 avril 2016, n° 14-27949

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Audit énergétique : une nouvelle obligation ?

La Loi oblige les grandes entreprises à réaliser un audit énergétique. Certaines données de cet audit énergétique doivent être transmises à l’autorité publique via une plate-forme informatique dont le nom vient d’être dévoilé. Quel est-il ?

Transmettre l’audit énergétique à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie

Réaliser un audit énergétique est une obligation pour les entreprises qui, lors des 2 derniers exercices comptables précédents la date d’obligation d’audit, remplissent l’une des 2 conditions suivantes, à savoir :

  • avoir un effectif supérieur ou égal à 250 personnes ;
  • avoir un chiffre d’affaires annuel excédant 50 millions d’euros et un total de son bilan excédant 43 millions d’euros.

Cet audit énergétique va donner lieu à la rédaction d’un rapport que vous devrez transmettre à l’autorité publique à des fins de statistiques. Ce rapport est transmis à l’autorité publique via un site internet géré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Ce site internet est : www.audit-energie.ademe.fr.

Via ce site internet, vous devrez transmettre des informations relatives à votre entreprise, aux modalités de réalisation de l’audit énergétique et au contenu de cet audit.

Les données transmises sont confidentielles : seul l’Etat, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie et vous-même pouvez y avoir accès. Ces données sont, en effet, couvertes par le secret commercial et industriel.

Source : Arrêté du 20 mai 2016 relatif aux données à renseigner et aux catégories d’utilisateur concernant la plate-forme informatique prévue par l’article L. 233-1 du code de l’énergie

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Crédit immobilier : une protection de l’acquéreur-emprunteur renforcée

A compter du 1er juillet 2016, la protection de l’acquéreur-emprunteur sera renforcée par la création d’une fiche d’information standardisée européenne et par l’encadrement plus strict de l’analyse de la solvabilité. Explications.

Crédit immobilier : la fiche d’information standardisée européenne

Au plus tard lors de l’émission de l’offre de crédit, la banque doit communiquer à votre client, gratuitement, sous la forme d’une Fiche d’Information Standardisée Européenne (FISE), les informations personnalisées permettant à votre client :

  • de comparer les différentes offres de crédit disponibles sur le marché ;
  • d’évaluer leurs implications ;
  • de se déterminer en toute connaissance de cause sur l’opportunité de conclure un contrat de crédit.

Toutes les informations complémentaires que la banque souhaite donner à votre client doivent être fournies dans un document distinct de la fiche mentionnée au présent article.

Crédit immobilier : une analyse de la solvabilité de votre client encadrée

Un prêt n’est accordé à votre client que si la banque a pu vérifier que les obligations découlant du contrat de crédit seront vraisemblablement respectées conformément à ce qui est prévu par ce contrat. A cette fin, avant de conclure un contrat de crédit, la banque doit procéder à une évaluation rigoureuse de la solvabilité de votre client.

L’évaluation de la solvabilité se fonde sur des informations relatives :

  • aux revenus de votre client, à son épargne et à ses actifs ;
  • aux dépenses régulières de votre client, à ses dettes et autres engagements financiers.

Votre client est informé par la banque, au stade précontractuel, de manière claire et simple, des informations nécessaires à la conduite de l’évaluation de solvabilité et les délais dans lesquels celles-ci doivent lui être fournies. Ces informations sont contrôlées de façon appropriée, en se référant notamment à des documents vérifiables.

A l’issue de la vérification de la solvabilité, la banque informe, dans les meilleurs délais, votre client du rejet, le cas échéant, de sa demande de crédit.

La banque ne peut ni résilier ni modifier ultérieurement le contrat de prêt conclu avec votre client au motif que les informations fournies étaient incomplètes ou qu’il a vérifié la solvabilité de manière incorrecte, sauf dans l’hypothèse où il est avéré que des informations essentielles à la conclusion du contrat ont été sciemment dissimulées ou falsifiées par votre client.

Source :

  • Ordonnance n° 2016-351 du 25 mars 2016 sur les contrats de crédit aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage d’habitation
  • Décret n° 2016-607 du 13 mai 2016 portant sur les contrats de crédit immobilier aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage d’habitation

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Tableau des cotisations sociales dues par les auxiliaires médicaux – Année 2016 (2)

Tableau des cotisations sociales dues par les auxiliaires médicaux

Année 2016

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2016

Cotisation

Base de calcul

Taux

Maladie

Sur les revenus conventionnés nets de dépassements d’honoraires

9,81 %

(dont 0,11 % à votre charge et 9,70 % à la charge de la CPAM)

Sur les revenus conventionnés en dépassements d’honoraires et sur les revenus non conventionnés

9,81 %

Allocations familiales*

Sur les revenus d’activité non salariée (hors contrat incitatif)

Taux variable*

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

8 %

Sur les revenus de remplacement que sont l’allocation forfaitaire de repos maternel, l’indemnité journalière forfaitaire d’interruption d’activité maternité, l’indemnité de congé paternité et l’indemnité de remplacement maternité

6,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 38 040 € (plafond annuel SS 2015)

0,25 %

0,34 % pour le conjoint collaborateur ou associé

Contribution aux Unions régionales des professionnels de santé (CURPS)

Sur l’ensemble du revenu d’activité non salariée

0,10 % dans la limite de 193 €

Retraite de base

Jusqu’à 38 616 €

8,23 %

Jusqu’à 193 080 €

1,87 %

Allocation supplémentaire de vieillesse (ASV)

Cotisation forfaitaire

570 € (dont 2/3 à la charge de la CPAM et 190 € restant à votre charge)

Cotisation proportionnelle au revenus conventionnés de 2014

0,40 % (dont 60 % à la charge de la CPAM)

Retraite complémentaire

Cotisation forfaitaire

1 400 €

Cotisation proportionnelle

3 %

* Taux variable des cotisations d’allocations familiales

  • 2,15 % pour les revenus inférieurs à 42 478 € (110 % du plafond de la Sécurité Sociale)
  • 5,25 % pour les revenus supérieurs à 54 062 € (140 % du plafond de la Sécurité Sociale)
  • Entre 2,15 % et 5,25 % pour les revenus compris entre 42 478 € et 54 062 €, selon la formule suivante : Taux = 5,25 – 2,15 /0,3 x 38 616 x (r – 1,1 x 38 616) + 2,15 (r = votre revenu d’activité)

2/ Assiette et cotisations forfaitaires

1ère année en 2016

7 337 € (38 616 € x 19 %)

2ème année en 2016

10 426 € (38 616 € x 27 %)

Invalidité-Décès

654 €

3/ Cotisations du conjoint collaborateur

Sources :

Cotisation

Assiette

Taux / montant

Cotisation minimale

Formule

Base de calcul

 

 

 

 

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire (1/2 x 38 616 €)

10,10 %

 

 

 

 

 

448 €

25 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 38 616 €

1,87 % jusqu’à 48 270 €

50 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 38 616 €

1,87 % jusqu’à 96 540 €

Cotisation avec partage du revenu*

25 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 9 654 €

1,87 % jusqu’à 48 270 €

50 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 19 308 €

1,87 % jusqu’à 96 540 €

 

Retraite complémentaire

 

25 % de la cotisation du professionnel

164 € pour la part forfaitaire

 

50 % de la cotisation du professionnel

327 € pour la part forfaitaire

 

 

  • www.urssaf.fr
  • www.carmf.fr

Tableau des cotisations sociales dues par les médecins du secteur 1 – Année 2016 (2)

Tableau des cotisations sociales dues par les médecins du secteur 2

Année 2016

1/ Assiette et taux des cotisations

Tableau récapitulatif des cotisations sociales au 1er janvier 2016

Cotisation

Base de calcul

Taux/montant

Maladie

Sur les revenus conventionnés nets de dépassements d’honoraires

9,81 %

(dont 0,11 % à votre charge et 9,70 % à la charge de la CPAM)

Sur les revenus conventionnés en dépassements d’honoraires et sur les revenus non conventionnés

9,81 %

Allocations familiales*

Sur les revenus conventionnés nets de dépassements d’honoraires

Taux variable*

(dont 5 % pris en charge par la CPAM jusqu’à 38 616 € et 2,90 % au-delà)

Sur les revenus conventionnés en dépassements d’honoraires et sur les revenus non conventionnés

Taux variable*

CSG/CRDS

Montant du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires

8 %

Sur les revenus de remplacement que sont l’allocation forfaitaire de repos maternel, l’indemnité journalière forfaitaire d’interruption d’activité maternité, l’indemnité de congé paternité et l’indemnité de remplacement maternité

6,70 %

Contribution à la formation professionnelle

Sur la base de 38 040 € (plafond annuel SS 2015)

0,25 %

0,34 % pour le conjoint collaborateur ou associé

Contribution aux Unions régionales des professionnels de santé (CURPS)

Sur l’ensemble du revenu d’activité non salariée

0,5 % dans la limite de 193 €

Retraite de base (CARMF)

Jusqu’à 38 616 €

8,23 %

Jusqu’à 193 080 €

1,87 %

Retraite complémentaire

Sur les revenus de l’activité non salariée de 2014 dans la limite de 135 156 €

9,60 %

Allocations supplémentaires de vieillesse (ASV)

Part forfaitaire

4 850 € (dont 1 617 € à votre charge et 3 233 € pris en charge par la CPAM)

Part proportionnelle sur les revenus de 2014 plafonné à 193 080 €

2,60 %

(dont 1/3 à votre charge et 2/3 à la charge de la CPAM)

Invalidité-Décès

Jusqu’à 38 616 € de revenus en 2014

 

622 €

Entre 38 616 € et 115 847 € en 2014

720 €

Au-delà de 115 847 € en 2014

836 €

* Taux variable des cotisations d’allocations familiales

  • 2,15 % pour les revenus inférieurs à 42 478 € (110 % du plafond de la Sécurité Sociale)
  • 5,25 % pour les revenus supérieurs à 54 062 € (140 % du plafond de la Sécurité Sociale)
  • Entre 2,15 % et 5,25 % pour les revenus compris entre 42 478 € et 54 062 €, selon la formule suivante : Taux = 5,25 – 2,15 /0,3 x 38 616 x (r – 1,1 x 38 616) + 2,15 (r = votre revenu d’activité)

2/ Assiette et cotisations forfaitaires

                •  Au titre de la 1ère année d’activité en 2016

Cotisation

Assiette maximale

Cotisation maximale

Maladie

7 337 € (38 616 € x 19 %)

8 € (à votre charge)

Allocations familiales

7 337 € (38 616 € x 19 %)

158 € (dont 5% à la charge de la CPAM)

CSG / CRDS

7 337 € (38 616 € x 19 %)

587 €

Retraite de base

7 337 € (38 616 € x 19 %)

741 €

ASV

7 337 € (38 616 € x 19 %)

1 617 € (part forfaitaire à votre charge)

64 € (part proportionnelle à votre charge)

Invalidité – Décès

 

622 €

Contribution à la formation professionnelle

38 040 € x 0,25 %

95 €

CURPS

7 337 € (38 616 € x 19 %)

37 €

                •  Au titre de la 2ème année d’activité en 2016

Cotisation

Assiette maximale

Cotisation maximale

Maladie

10 426 € (38 616 € x 27 %)

11 € (à votre charge)

Allocations familiales

10 426 € (38 616 € x 27 %)

224 € (dont 5% à la charge de la CPAM)

CSG / CRDS

10 426 € (38 616 € x 27 %)

834 €

Retraite de base

10 426 € (38 616 € x 27 %)

1 053 €

ASV

10 426 € (38 616 € x 27 %)

1 617 € (part forfaitaire à votre charge)

90 € (part proportionnelle à votre charge)

Invalidité – Décès

 

622 €

Contribution à la formation professionnelle

38 040 € x 0,25 %

95 €

CURPS

10 426 € (38 616 € x 27 %)

52 €

3/ Cotisations du conjoint collaborateur

Cotisation

Assiette

Taux / montant

Formule

Base de calcul

 

 

 

Retraite de base

Cotisation sans partage du revenu

Forfaitaire (1/2 x 38 616 €)

10,10 %

25 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 38 616 €

1,87 % jusqu’à 48 270 €

50 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 38 616 €

1,87 % jusqu’à 96 540 €

Cotisation avec partage du revenu*

25 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 9 654 €

1,87 % jusqu’à 48 270 €

50 % du revenu du professionnel

8,23 % jusqu’à 19 308 €

1,87 % jusqu’à 96 540 €

Retraite complémentaire

 

25 % de la cotisation du professionnel

50 % de la cotisation du professionnel

 

Invalidité – Décès

25 % de la cotisation du professionnel

156 €, ou 180 €, ou 209 € en fonction des revenus du professionnel

50 % de la cotisation du professionnel

311 €, ou 360 €, ou 418 € en fonction des revenus du professionnel

Sources :

  • www.urssaf.fr
  • www.carmf.fr

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