Vente de volaille et de veau : la DGCCRF enquête !

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La DGCCRF a mené 2 enquêtes visant à apprécier la bonne conformité entre la mention indiquée sur l’étiquetage et la volaille ou le veau vendus. Quels sont les résultats de ces enquêtes ?

La DGCCRF enquête sur la vente de volailles

  • S’agissant des mentions obligatoires

La DGCCRF a relevé que, malgré une réglementation stricte de l’étiquetage des viandes de volaille, très souvent vendues sous un label de qualité, de nombreuses anomalies persistent.

En effet, les commerçants et les distributeurs utilisent encore trop souvent des dénominations fausses ou incomplètes.

A titre d’exemple, il a été relevé que des cuisses de poulet vendues avec une partie du dos sont commercialisées avec la mention « cuisses de poulet » sur la face principale de la barquette, tandis que la dénomination réglementaire (« cuisse de poulet blanc avec partie de dos ») apparaît en très petits caractères, au dos de la barquette.

Par ailleurs, la DGCCRF a également constaté que l’espèce de la volaille et son origine n’étaient pas systématiquement mentionnées sur l’étiquetage.

  • S’agissant des mentions facultatives

En ce qui concerne les mentions valorisantes que les commerçants et distributeurs peuvent décider eux-mêmes de rajouter (comme « poulet de ferme », par exemple), la DGCCRF a remarqué une utilisation souvent inappropriée.

A titre d’exemple, la mention « poulet de ferme » est utilisée par certains professionnels alors même que le poulet vendu ne respecte pas les critères du mode d’élevage « fermier ».

En outre, certaines illustrations (dessin d’une volaille qui picore dans l’herbe ou représentation d’un champ par exemple) font croire au client que les poulets répondent aux critères du mode d’élevage « sortant à l’extérieur » alors qu’il s’agit en réalité de volailles élevées en claustration.

  • Conclusion de l’enquête

D’une manière générale, la DGCCRF a constaté que de nombreux professionnels contrôlés ne maîtrisaient pas les règles d’étiquetage et de dénomination des volailles.

En conséquence, elle a décidé d’accroître ses contrôles dans ce secteur.

La DGCCRF enquête sur la vente de veaux

  • Rappel de la réglementation

Pour rappel, la réglementation encadre strictement les dénominations commerciales pour les bovins de moins de 12 mois :

  • les viandes de bovins âgés de moins de 8 mois peuvent être vendues sous la dénomination « veau » ;
  • les viandes de bovins âgés de 8 à 12 mois doivent être vendues comme « jeunes bovins ».

En pratique, les prix de vente du veau étant plus élevés, certains professionnels peu scrupuleux ne respectent pas cette réglementation et vendent de jeunes bovins sous la dénomination « veau ».

C’est pourquoi la DGCCRF a contrôlé les professionnels de ce secteur (principalement des grossistes et des abattoirs).

  • Conclusion de l’enquête

Les résultats de l’enquête sont plutôt positifs.

La DGCRRF note que dans la plupart des abattoirs spécialisés, les factures et les étiquettes étaient en conformité avec la réglementation.

Ce sont plutôt leurs clients grossistes chez qui certaines anomalies ont été constatées (modification des dénominations pour « rajeunir » certains bovins).

Source : SOURCE (Si une seule source)

  • DGCCRF – Contrôle des étiquetages de viande de volaille
  • DGCCRF – Commercialisation des viandes et abats de veau

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